Arrivés d’hier

Partout dans le monde
les Arsenaux sont des lieux
où chaque voyageur
est accueilli avec son fardeau,
ses peines, ses projets.
Des lieux où celui qui « arrive d’hier »,
marqué par son histoire,
peut trouver le repos dans le silence, dans les visages,
dans les mots des frères et des sœurs
qui, vivant la présence de Dieu,
apprennent à ne pas juger,
à ne pas garder rancune.
Des lieux où on témoigne de la certitude
que la Grâce du Seigneur agit toujours.
Des lieux où l’homme égaré
peut trouver un frère, une sœur
qui l’accompagnent
à la rencontre avec la Grâce.
Des lieux où chacun est accueilli
mais personne n’est jugé.
Le bien se répand si celui qui cherche un signe
trouve, dans celui qui s’approche de lui,
des reflets de la bonté,
de la miséricorde de Dieu.  

Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus ( Jn 8,2-11 ). 

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