PNRR encore...

De nombreuses contributions que j'ai pu lire m'ont encouragé à continuer sur ces sujets. J'en reprends deux.

Le premier est de Daniela Ciaffi, publié dans Labsus, Laboratoire de la subsidiarité, intitulé Pourquoi pousser le PNRR vers la subsidiarité horizontale et cite quelques caractéristiques qui contribueraient à rendre le NRR plus participatif.
« La première action participative nécessaire concerne la communication du plan, qui est très différente de la simple information à sens unique lancée par le gouvernement aux citoyens, les laissant incapables de donner des retours [...]
Le soin de la communication n'est pas important en soi, mais il est fondamental car il constitue une contribution active des individus, des groupes informels, des associations, des entreprises sociales, des ordres professionnels, des petites, moyennes et grandes entités à but lucratif.
Trop souvent le jeu du PNRR est décrit comme un jeu de subsidiarité verticale : des fonds de l'Europe, aux Etats, aux Régions, puis aux maires. Labsus soutient depuis un certain temps qu'à aucun niveau les gestionnaires publics ne sont capables de gérer seuls les complexités ».

La seconde est de Leonardo Becchetti et Angelo Moretti dans Avvenire : « Assez de laissez-faire : c'est à nouveau l'heure du Welfare. Co-programmation et co-planification : l'appel de 100 réalités sociales ». "Il est indéniable que le nouveau scénario qui met en évidence les conséquences négatives pour tous les comportements individuels socialement néfastes (de la négligence en matière de précaution et de vaccins aux choix écologiquement non durables) a rendu obsolète la logique du laissez-faire et le thème des synergies entre citoyenneté active est des entreprises centrales et responsables et des institutions éclairées. C'est dans cette logique que la révolution du bien-être doit se greffer sur une logique générative où l'attention aux plus démunis promue par la société civile et les entités du tiers secteur peut être un moteur décisif qui [...] génère de la valeur économique et ce capital social fondamental qui transforme les lions du clavier obsédés par les conspirations en citoyens actifs capables de contribuer au bien de la communauté. C'est pour ces raisons que la coalition de plus d'une centaine d'associations et de réalités de la société civile qui en avril 2020 avait signé l'Appel pour un nouveau bien-être adapté à tous les peuples et territoires et en février de cette année avait lancé une nouvelle invitation du fond du cœur au président Draghi réitère aujourd'hui l'appel à plus de courage pour avancer vers une nouvelle frontière de bien-être inclusif et génératif ».
Deux contributions qui vont dans le même sens. C'est à nous, à chacun d'entre nous, d'en être partie prenante.

Gianfranco Cattai
NP Janvier 2022