j'avais soif

En février 2019, la saison des pluies était presque terminée, mais le paysage était comparable à la fin de la saison sèche. Chipinge, Lowveld, Chiredzi, Mwenezi et Beitbridge ne sont que quelques-uns des villages touchés par ce problème. La sécheresse est en augmentation dans certaines régions du sud-est du Zimbabwe.

Le travail photo-documentaire, en collaboration avec l'ONG Terre des Hommes Italie, se développe en contact étroit avec les habitants, comparant les villages qui reçoivent l'aide des Associations Humanitaires opérant sur place, à ceux qui ne sont pas encore atteints par les médias internationaux. Cette comparaison met en évidence la nécessité d'agir de toute urgence face à d'éventuelles catastrophes humanitaires dues aux effets du changement climatique. Les impacts de la sécheresse affectent négativement le mode de vie des villageois ruraux, dont l'alimentation dépend uniquement des cultures (maïs et blé) et du bétail. Sans eau, les animaux tombent malades, meurent et la culture est réduite au minimum. Les lits de rivière asséchés, la baisse des niveaux d'eau dans les barrages et les puits vides sont parmi les signes les plus courants de sécheresse.
De plus, les fortes pluies en peu de temps ont causé la destruction d'infrastructures ces dernières années. Les pompes d'irrigation, enfouies dans des couches de sable et dévastées par les moussons, ne font qu'aggraver une situation déjà déficiente. La terre se déchire, créant de véritables canyons dans les champs et les routes, isolant encore plus les villages. Grâce aux fonds de l'agence italienne de coopération internationale, un consortium d'ONG, dont Terre des Hommes, s'est engagé sur le terrain en formant des agriculteurs locaux et en développant des pratiques durables en agriculture et en élevage pour améliorer la résilience des communautés rurales de cette région. . < br/>

La rivière Runde, dans la région de Chilonga, est l'une des principales rivières du sud-est du Zimbabwe. Bien que février soit au plus fort de la saison des pluies, la majeure partie de la rivière est à sec. Le bétail émacié s'effondre et meurt en essayant de traverser la rivière en raison d'un manque d'énergie dû à la chaleur, la soif et la faim. Le lit de la rivière est plein de carcasses d'animaux.





Les calanques sont une caractéristique commune de Chilonga et témoignent également de la façon dont les effets du changement climatique peuvent indirectement provoquer la dégradation des sols qui ne sont plus capables d'absorber de fortes vagues d'eau alternant avec une grande sécheresse.




Mme. Shoko réside dans le village de Chilonga. Lorsque le système d'irrigation de la région fonctionnait, l'élevage était sa principale source de revenus.


Malgré la saison des pluies, une fille du village rural de Chilonga, dans le sud-est du Zimbabwe, creuse dans le lit aride de la rivière Runde, à la recherche d'eau à boire. Une forte épidémie de choléra a également été constatée dans cette zone début 2019.


Stefano Stranges
NP août / septembre