Pour le bien commun

Publié le 05-03-2021

de Ernesto Olivero

Dans cette période difficile, je me suis retrouvé à prier davantage.
Un an après le début de la pandémie, avec toutes les complexités que nous vivons, de la crise économique aux transformations de la vie politique dans notre pays et dans le monde entier, je sens que la prière et la contemplation me poussent encore à élargir mon regard et assumer de nouvelles responsabilités. Ils me poussent à mettre l'expérience de nos Arsenaux au service de toute la société comme un modèle concret, pour aider à redonner à la société, à la politique, à l'économie, à rechercher la vision d'une communauté, d'une nation, d'un monde qui part de Dieu. . Faire nôtre son élan d’amour qui veut toucher et sauver chacun, c’est mettre la personne au centre, le respect de la vie, le respect de la création, c’est avoir de nouvelles priorités, c’est aller dans le sens d’une paix qui est le fruit des œuvres de la justice. Il s'agit de relancer la dimension communautaire de la société, la participation de tous à la vie sociale en vue non seulement de leur propre bien-être, mais du bien commun. Au cours des derniers mois, j'ai résumé ce changement en cinq mots: transparence, gratuité, disponibilité, passion, fraternité.

Ce nouveau grand moment d'espoir est marqué pour moi par quatre autres mots:
Demain, sagesse, justice, beauté.
La beauté qui encourage et élève le regard et l'âme.
La justice qui entre dans toutes les coutumes et lois d'un peuple.
La sagesse comme avertissement.

Demain, la nouvelle économie qui doit nous trouver préparés, qui nous aide à entrer dans une clairvoyance, à briser le vieux schéma qui voit les pauvres s'appauvrir et les riches s'enrichir.
Quatre mots pour annoncer qu'un nouveau monde est possible. Dans nos arsenaux, comme au laboratoire, nous avons vécu tout cela. Nous vivons la dimension communautaire de l'Évangile et c'est concret. On vit déjà cette nouvelle économie et on sent que c'est un modèle qui peut être reproduit partout. C'est une expérience qui nous encourage et nous fait dire qu'il est possible de repartir de cette vision des valeurs et d'une méthode pour les traduire dans la vie. Il est possible de travailler en équipe, de passer du moi à nous, de se mettre au service de sa propre intériorité et de ses compétences pour entrer dans un projet commun et créer la fraternité: les frères. Tous.

En tant que fraternité, en tant que petites communautés dispersées un peu partout, mettons-nous au service de ce changement.
À notre petite manière, nous rendons l'espoir visible avec nos œuvres, avec notre crédibilité, avec l'humilité de ceux qui se sentent serviteurs et nous recherchons des personnes responsables dans tous les domaines avec qui partager ces pensées, avec qui dialoguer, avec qui encourager les uns des autres, pour réunir à nouveau ceux qui croient au bien, ceux qui sont prêts à dire «non» pour que le «oui» soit crédible, pour corriger leur attitude en vue d'un plus grand bien.

Ernesto Olivero
Éditorial
NP mars 2021


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