L'Arsenal de l'Espoir

Pourquoi ce beau nom? Il y a plusieurs raisons.

La première est une conséquence de la relecture que Sermig a faite de ses trente premières années de vie consacrées à servir les autres, en particulier les plus nécessiteux, avec une grande ouverture missionnaire. Cela avait été une expérience empreinte d'espoir. L'engagement au service des plus petits avait été porté par le noyau central des personnes consacrées, auxquelles se joignaient les familles, puis les jeunes et les vieux qui voulaient vivre la foi et la charité avec un horizon de plénitude, de vie éternelle, basé sur la présence du Christ ressuscité et sous l'action constante de l'Esprit Saint. Un horizon fondé, c'est-à-dire sur l'espérance.

La Fraternité a alors décidé de prendre le nom de "Fraternité de l'Espérance". Et pour espérer qu'il consacre le deuxième Arsenal, celui de San Paolo.

Une autre raison, non moins importante, peut être identifiée dans le désir de s'inspirer de la devise du cardinal Paulo Evaristo Arns, archevêque de São Paulo à l'époque, qui avait intensément souhaité la fondation de l'Arsenal à São Paulo et était très engagé ainsi que le rêve puisse se réaliser d'offrir aux gens de la rue, les plus pauvres, un service qui les aiderait à retrouver leur dignité. La devise gravée dans ses armoiries est: "Espérer contre tout espoir".

Divers contacts avec lui, avec dom Decio, évêque de la partie de la ville où se trouve aujourd'hui l'Arsenal, avec les autorités civiles, avec les membres de la pastorale, ainsi que le discernement spirituel à l'Arsenal de la Paix, à des moments de prière, lors de la préparation des premiers jeunes missionnaires, a permis à l'Arsenal de naître enfin à San Paolo, sous le beau nom de «Arsenale della Speranza».

L'Arsenal est un service aux plus pauvres, à ceux qui ont un grand besoin d'espoir, d'avoir le courage de se battre chaque jour pour survivre et de surmonter les difficultés.

Il est de leur devoir de nourrir dans leur cœur cette belle vertu de Jésus, l'espérance, qui est la confiance dans le Père céleste et la certitude de sa victoire sur le péché et la mort.

 

Dom Luciano

extrait du livre "Deux amis"

 

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